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Just tell me that you'll dance to the end
11 janvier 2008

(02/01)

par où elle est passée, partout ? par tout. tous les stades, j'ai plus rien maintenant. rien, c'est fini. du moins je veux, que ce soit fini.
tu sais très bien ce que tu as perdu en route, t'as perdu confiance. c'est moche a dire, et puis c'est surtout cliché ce qui est d'autant plus a vomir. mais t'as perdu, c'est tout. et maintenant t'écris comme une merde. ça aussi tu l'as perdu. comme si il s'était passé mille trucs, genre. genre tu penses toujours que c'est tellement compliqué a démeler, comme si c'était condensé, ça l'est pas. c'est étiré, latent et chiant. terriblement bateau. tu l'as toujours été, la fille comme tout le monde, qui se fond, qui s'évertue comme une anguille a être dans la masse. a être. seulement tu t'es cru exister avec ça. il aurait fallu que tu ai un tant soit peu d'importance. mais non. et maintenant t'es par terre. et il te reste ça. tu le sais, que t'es une putain de fille comme les autres. pas parce que t'as une brosse a dents rose, une paire de seins et des cheveux longueurs épaules. seulement parce t'es encore tombée amoureuse pour rien. one more shot, pour rien. pour se casser la gueule. parfois tu penses a Kestrel, Kestrel la fille qui ne tombe jamais amoureuse. parce que c'est collé dans ses gènes qu'elle devra se sacrifier. aimer tout le monde parce qu'elle va mourir. seulement elle, elle a un frere qui sait parler dans sa tête, et elle a le visage écrit. elle existe pas quoi. toi si, malgré tout. tu sais bien. tu le sais bien. maintenant t'as juste envie de coller ton poing dans quelques gueules et de garder cette lucidité douloureuse pour toujours. comme si ça aller te sauver pauvre conne. ça t'as pas sauvé de savoir que ça ne menerais a rien d'autre qu'une beigne dans la figure. t'es convaincue que ça n'a pas été si violent. ça a commencé insidieusement. et ça finit par claquer comme une ampoule. ça claque dans le ventre. et c'est maintenant, là tout de suite encore que ça se répend comme de l'encre. tu sais plus très bien si tu dois pleurer ou faire la gueule. tu sais plus très bien ce que tu feras quand tu devras descendre l'escalier. mettre tes chaussures et aller affronter les gens.  ils en ont rien a foutre a vrai dire, les gens. ou alors ils ont pitié. surtout que ça ne leur fait rien a eux. rien. la pauvre petite. elle y a cru autant que nous. et maintenant, il lui reste rien. rien ? tout. sauf ça. pourtant elle sourit encore. parce que c'est tatoué dans sa tête qu'elle recommencera le même en pire dans pas longtemps, c'est tatoué. si c'est pas lui ce sera un autre. une autre dégringolade que ça dit. elle s'en fout. elle fait comme si. c'est joli comme tout. et puis ça a basculé dans son dos. pendant qu'elle se murgait la gueule en riant comme une princesse. a faire l'étoile allongée par terre avec la tête qui tourne. il te fallait ça pour oublier que c'était trop tard. tu le savais. tu ne le savais pas tant que ça. maintenant que tu t'en rend compte tu prefere te dire que tu le savais plutot que "j'ai été conne" aveugle bordel. et surtout tu sais plus très bien si c'est pour ça que t'as mal. si ce que tu voulais s'est éteint, etouffé comme une bougie. tout simplement parce que tu sais pas ce que tu voulais. ils elle je tu nous vous "savais". quoi ? quoi ? maintenant il faudrait que tu sois tranquille. que tu reprennes tes esprits. mais t'as cette putain de lumière en plein sur la gueule. pas comme cette métaphore idiote des écailles qui tombent des yeux. c'est pas du tout ça. t'as juste perdu la voix a laquelle tu t'accrochais. pas la sienne. celle qui te rassure. qui vit constamment comme une seconde chance dans ton cerveau. c'est tout. maintenant elle a beau parler. tu ne la crois plus. finis les spéculations. fini. fini. fini fini fini. on dirait que je ris. entendons nous bien. je peux encore rire. le monde ne s'est pas écroulé. je ne me sens pas comme si ça allait continuer de tourner sans moi. oh non. alors bien sur, je ne vois pas d'issue. peut etre parce qu'il n'y en a pas encore. je me vois rester pour toujours a cette place là. la place de celle qui se casse la gueule. de celle qui reste toute seule. parce que soyons réaliste. il est là le probleme. de celle qui reste toute seule même quand elle bourle du haut des marches.  c'est tout. elle a beau avoir la tronche qui gicle, elle fait détachée. elle se dit, non mais cette fois vous allez voir j'ai mal comme si on m'arrachait un bras, comme si c'était vrai. tu aimerais juste qu'on voit que t'es pas celle sur qui on compte, mais celle qui compte sur. qui en a besoin de toute ses forces. vous voyez pas qu'elle mendie comme un clebard. qu'elle mendie de l'aide. qu'elle ne veut pas pour finir. c'est tellement plus drole d'être indécise. tu trouves ? tout ça parce qu'elle n'arrive a en vouloir a personne. même pas a eux. moins qu'a elle. toujours. toujours. c'est de l'incompréhension ?  l'incomprise ça fait adolescente premier degré. c'est pas ça. c'est pas ça. c'est juste qu'elle a d'autre problemes aussi. avec tout le monde en fait. partout tout l'temps. pourquoi ? parce que. elle ne regardera jamais la vérité. elle la sait. pas la peine de la regarder. pas la peine de savoir, qu'elle est a la traine derrière tout le monde. qu'elle ne sait pas prendre de décision. qu'elle se plante. et surtout qu'elle le cherche. inconsciemment surement.

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