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Just tell me that you'll dance to the end

27 mai 2008

it can help falling out of love tonight.

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(leave me alone)(you'll leave me alone)(please don't)(I'm done)

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18 mai 2008

alabama song

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3 mai 2008

and you can tell rolling stone magazine, that my last words were : "I'm on drugs"

Elle prit un verre dans ses longues mains fines. Resta quelques secondes le regard brouillé. Et le lança contre le mur. Elle avait bien trop mal pour regarder le verre s'écraser lamentablement en éclats brillants. Elle pleurait maintenant. Elle passa ses avant bras sur la table, les verres, les assiettes, dégringolèrent dans un pitoyable vacarme de vaiselle brisée. C'était sans pitié. Elle avait ce tintement clair dans la tête. Le moment où tout aurait du se débloquer. Seulement tout se morcellait. Lentement, comme dans un mauvais rêve. Elle avait mille rages au fond de la gorge. Gonflée comme un sanglot. Bloquée, désesperement bloquée.
Alors peut etre fallait il qu'elle parle. Qu'elle se fasse violence. Elle s'affala sur un canapé miteux. La chaine hifi s'alluma. Elle ferma les yeux. Ce n'est pas comme si elle aimait ce genre de musique, du punk hardcore, de la musique qui sentait les guitares saturés, la rage qui racle la gorge, les sursauts, le cognement violent dans sa tête. Elle trouvait que ça se prêtait plutot au jeu. "Encore" demandait inlassablement son esprit embué. Comme si cela aurait changé quelquechose.
Elle se méprisait, méprisait gentiment son inaptitude à l'action. Au fond, pourquoi cela aurait il était de la haine. Tout avait toujours été sans pitié. Et c'était encore mentir formulé de cette maniere. Elle pensait n'avoir jamais rien pu y changer, mais c'était faux, bien entendu.
Arrête de crier, lui disait-t-on, Tu es en vie. Eteins la musique de colere dans ta tête. Oublie moi tout ça.
Seulement non. Ce n'était pas aussi simple.
La lumiere blafarde clignota timidement. Elle rouvrit les yeux. Prit son manteau.
Jeta un dernier regard comme une bouée inutile. La voix doucereuse, douloureuse dans les enceintes. Et cette dernière image des clés lancées comme un dernier baiser qu'on abandonne. Un dernier espoir. Sans pitié. Sans douleur presque. Juste
As tu déjà sonné juste toi ?
Elle se cogna le front avec la paume. "Ca n'a pas d'importance" Elle aurait voulu que sa voix sonne claire. Les mots éraillés dérapèrent sur les murs sales et moururent.
Cela n'avait pas d'importance.
Quand elle ouvrit la porte, l'air froid lui racla les joues. La porte claqua derrière elle. Elle ferma les yeux.
Il faisait noir.
Il ne faisait même pas noir dans sa tête. Même cette nuit l'éblouissait encore.
Et voilà. Maintenant, elle était sorti de sa vie pouilleuse pour toujours. toujours ? longtemps.
Il aurait fallu qu'elle trouve quelque part où aller.
"Eteins la musique de colere dans ta tête"
Elle se retourna violemment. Ce n'était pas lui. Ce ne pouvait pas être lui.
Il était là. Les yeux rouges, perdus dans ses propres orbites. Elle était en colère.
Ses mains à lui tremblaient doucement. Elle savait qu'il ne s'arrêtait de trembler que dans les mains des autres.
Elle n'avait plus ce courage. Voilà.
Il ne pleurerait pas. Surement pas
Il n'avait jamais su lui donner d'importance.
Et pourtant:
"Clara."
Elle ne bougea pas.
Il avançait, elle le sentait se rapprocher maintenant. Elle ne le voyait pas, ses yeux était devenus neigeux.
Il lui entoura les épaules de ses bras fatigués.
Elle avait envie de hurler. Comme si le contact de sa peau la brûlait impitoyablement.
"Je suis vénéneux"
Il la lacha. Fit volte-face. Elle entendit la porte claquer, tourna la tête. Trop tard.
Voilà.

/Elle le regardait avec des yeux clairs comme des fenêtres grandes ouvertes.
"De quelles couleurs étaient ses yeux ?" commença -t-elle. Sa voix sonnait doucement, sans hésitation. Il ne répondit pas. Il ne comprenait pas.
Quand elle regarde le ciel, qu'est ce qu'elle voit dans les nuages ? Quand elle est fatiguée, est-ce qu'elle se frotte les yeux ? Quelle odeur ont ses cheveux ?
Quelle chanson quand elle est triste ? Où va -t- elle quand elle est heureuse ? Quel livre sur sa table de chevet ? Quelle robe quand tu l'as vu la première fois ? Quel petit déjeuner au premier matin ?"
"Clara arrête je t'en supplie"
"La station de métro la plus proche de sa maison ? La couleur des murs de sa chambre ? Le nombre de sourires par jour ? L'heure de son premier baiser ? Combien de taches de rousseur ?"
Elle commençait à s'éteindre, sa voix se troublait comme du brouillard.
"Clara, arrête"
Elle arrêta. Puis reprit.
"Je veux savoir si tu l'aimes. Juste savoir..." Sa voix se brisa enfin dans ses larmes.
Il voulut s'approcher, se ravisa.
"Je.. je ne sais pas tout ça. Je ne sais même pas son nom"
Elle releva la tête. Son teint blanc comme le marbre, les cils humides. Elle serrait les maxillaires, ses machoires saillaient sur les côtés de son visage.
Elle avait la nuque droite, les yeux horriblement résignés, la bouche de défi./

Il courut vers la porte, se jeta contre le panneau de bois qui s'ouvrit sous le choc.
Partie.
Il voulut gémir. Dire quelquechose. "Je suis désolé". Aucun son ne sortit d'entre ses lèvres. Il se releva les yeux rouges de tristesse.
Cela n'avait plus d'importance. Rien n'avait jamais eu d'importance. 

Elle se mit à courir. Les rues défilaient dans un brouillard sale, le béton claquait sous ses talons. Elle n'en pouvait plus d'essayer, c'était pourtant simple. Alors pourquoi cela la brûlait-il encore si fort l'intérieur de sa poitrine? Elle en avait assez des blessures à vif qu'il avait ouverte. Elle s'arrêta. Respira un grand coup.
Rien n'avait eu d'importance jusqu'a maintenant, elle ferma les paupières de toutes ses forces. Et puis sourit.
Elle fouilla dans ses poches. Bien sur qu'elle avait encore un chez elle.
Elle erra longtemps, stoppa devant une porte en bois clair. Inséra la clé dans la serrure.
Elle n'avait pas mis les pieds dans son appartement depuis 8 mois.
Elle n'alluma pas la lumière, s'affala sur le canapé et s'endormit douloureusement.
Lorsqu'elle se réveilla au milieu de l'après midi, le sommeil avait pris une décision pour elle. Elle mordit violemment ses lèvres, elle savait qu'il aurait pris la même.
Jamais de clichés. Elle s'essuya les yeux, s'arracha de ses vêtements, traversa nue l'appartement et enfoui sa tête sous le jet froid de la douche.

Il avait dormi tout habillé sur les draps en désordre. Il ne savait plus où il irait désormais. Jamais de clichés. Elle aurait la nuque droite, les yeux brûlants et brillants. Elle récupérerai sans mal toute la fierté qu'elle lui avait abandonné. Lui, il n'en avait pas. Il fourra la tête sous les oreillers.

/"Mais arrête de rire". Il souriait tellement grand que ces yeux étaient minuscules. Elle regardait par la fenêtre.
"Regarde la route" répliqua-t-elle. Et d'un coup de poignet sec elle monta le volume de l'autoradio au maximum.
C'est dans ces moments là qu'ils perdaient le contrôle tous les deux. Elle ne s'arrêtait plus de sourire. Il se garait sur le bord de la route.
Elle sautait hors de la voiture, il laissait les portes grandes ouvertes, et ils dansaient sur le bas côté.
Qu'importe la chanson, le son trop fort leur brouillait les cerveaux. Ils s'embrassaient dans la lumière, elle criait tout d'un coup, il fermait les yeux.
Ils s'affalaient sur l'asphalte, s'égratinant les coudes en roulant l'un contre l'autre. Elle secouait ses longs cheveux en levant les bras, il ne pouvait pas s'arrêter de la regarder.
Et juste dans ces moments là, ils savaient qu'ils étaient intenses. Que leur vie valait la peine, pour l'intensité./

Il rouvrit les yeux. Attrapa machinalement la bouteille sur la table de nuit. Il pressa le goulot contre ses lèvres, avala cul sec. Il fronça les narines. Cela brûlait la gorge, avec un méchant arrière goût de moississure. Il referma les yeux. Il était en train de pourrir. C'étais une évidence. Elle avait été la dernière entrave à la dégringolade.

2 mai 2008

I need your sway

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2 mai 2008

(ce n'est plus de la colère)(quoi d'autre ?)

(ce n'est plus de la colère)(quoi d'autre ?)

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23 mars 2008

fried my little brains

mais bouge toi. t'es pas ici pour ça. on t'as pas demandé de t'exploser la tête. c'est ça que tu te dis. tu te regardes bouger. t'en a pas marre? c'est pas pour les jolies images qu'on t'as monté la tête. au sens propre. arrete de jouer a l'éponge. tu sais quel est le risque. c'est pas les portes dans la gueule non bien sur. le risque, c'est de devenir amère. mais putain, tu le vois pas là, que t'es deja pleine comme un citron. ça s'arrêtera pas là. oh non. et t'as beau flipper, t'as beau couiner. tu le sais, tu le sais, t'as compris que tu ne le méritais pas. ils ont le droit, de te marcher sur la gueule. c'est ça ? alors peut etre oui. et t'as pas le droit de te marcher toi même sur la tronche. ou j'en sais rien. ça dépend des autres c'est ça. parce que tu le sais que si tu restes là pour toujours tu vas pourrir. juste pourrir. et c'est moche. ça sens la gerbe, tes "what's wrong with me ?". t'es en colère ?. vaudrait mieux. parce qu'il va en falloir de la rage. quand ça tape dans tes oreilles, ça coince à la naissance du cou. t'as pas tout avaler encore. tu t'es encore rien pris. va falloir que tu comprennes, que tu peux pas être cette fille en colère. le seul compromis auquel tu t'accroches. pas encore au fond. est ce que je me fous moi même en l'air ? parce que putain ça y ressemble. ça tient la route pourtant. tout ça va bien, tu vas bien, je vais bien. tout sourire. on t'as vu, on t'as démasquée. et pourtant c'était pas du gâteau tellement ton foutu masque était collé à ta gueule. et maintenant tu hésites hein? c'est pas ça le danger. le danger c'est pas des brides de vérité. de fausses vérités qui font mal. dites avec un grand sourire et de la lumière dans les yeux. ça n'empeche.

2 mars 2008

vampire weekend.

(you have no idea who I am, and when you will, would you run away ?) -tammie, the do-

a mouthful + shotter's nation. ça n'a rien a voir, mais les deux à la fois. ça se mange tout cru.

se réchauffer les mains au dessus du grille-pain, manger le dessus des tom-pouce, seize the day recroquevillée dans sa baignoire brûlante, des tourbillons en papier au plafond, mais c'est trop tard. elle ne parle deja plus

20 février 2008

make sure baby, you've got some colours in there

20 février 2008

Est ce que je devrais écrire maintenant ? non,

Est ce que je devrais écrire maintenant ? non, surement non. pourquoi ? parce qu'il suffit des lamentations. et que je n'ai pas grand chose de plus a offrir. quoi ? j'ai essayé de ne plus attendre. essayé seulement. j'ai fait de grosses ratures sur les histoires d'avant. elles sont revenues encore. pareil, avec leurs yeux en coin et leurs mouroirs. belles comme dans les petits restaurants chinois. mais ça ne suffisait pas. ça ne suffit plus. elles sont tronquées de la moitié de leur espoir. et ça, c'est ma drogue. Alors, il aura fallu que d'autre prennent de l'ampleur. et là maintenant, comme j'écris, j'essaye éperdument de construire des barrières. contre l'obsession. il faut vraiment que ça s'arrete. que j'arrete d'avoir la bouche en coeur devant les miroirs, que j'arrete de me cracher à la gueule. que j'arrete d'avoir peur. et là juste là, on a changé de sujet. je suis juste en train de me reculer les échéances qui ne se recule pas. vous savez, non en fait.

il faudrait seulement vivre comme on l'entend. seulement, je ne suis pas bonne a affronter. et surtout pas les échecs, la meilleure parade, on le saura, c'est l'imagination. seulement, je le dis, maintenant, ça ne me suffit plus. vraiment plus. et je suis dans la position horrible, où j'ai pour modèle les gens pour qui ça se réalise. sans forcer la main de personne. avec des certitudes, beaucoup. je n'ai pas cette chance. je n'ai pas de certitudes, et puis peut etre qu'aussi, je dois construire.

je sais ce que je devrais faire. oublier, sans boire, oublier. effacer, avancer. et puis tout. mais ça voudrait dire aller arracher la moitié de mes idéaux enfouis dans ces personnes là, ces situations là. aller les chercher avec les ongles pour les placer ailleurs. peut etre que c'est de la fierté, de la lacheté, de la fainéantise, de la hantise. si j'le savais. je pourrais le savoir, seulement ce serait affronter. est ce qu'on doit écouter sartre ? parce que si oui, alors je ne suis rien. et surtout, je ne peux plus dire, que c'est la faute à pas d'bol, que c'est parce que je ne suis pas a la bonne place. on aurait du emmettre une reserve, du style "l'inconstant, le projet volatile, le pas concret, l'imaginaire brulant, peut etre, parfois, que ça définit" mais non. alors je suis une ardoise blanche. bouffée aux mites.

je pourrais choisir ?, parce que vraiment, quand on le vit, on a pas l'impression de choisir. on a l'impression de s'enliser, encore, encore, et de laisser le temps partir. vite, très très vite. vraiment vite. et plus il avance. plus on se rencogne. ça ne me soulage pas de savoir que je ne suis pas encore assez en retard pour que ça soit irrémédiable. ça devrait peut etre, comme ça ne me soulage pas de savoir que ça repose sur moi, que c'est encore possible, que je pourrais si "je me bougeais". est ce qu'au moins cela a un sens quand vous le dites. parce que non, vraiment je ne vois pas. il faudrait seulement que je sache quoi faire, que je "m'invente" que j'invente. il y a une étendue des possibles, et ils en font partie. comme ça leur appartient de te cogner la tronche. ce ne serait même pas gratuit, ce serait au nom des certitudes. mais personne ne t'as rien demandé. ou alors si, seulement toutes ces choses, tu aurais du te les demander a toi même. bien avant.

tu ne peux prétendre à rien. parce que tu n'es pas assez brillante. même si il y a certains nouveaux idéaux qui prétendent à te rassurer. parce que tout ne dépendra pas toujours de la capacité des gens à éclater. a écraser plutôt, pour exister. parfois certains existent juste en parallèle, et parfois même, c'est assez pour attirer l'attention. seulement, c'est peut être juste une esthétique inaccessible, et que tu ne t'intégreras dans aucun mouvement. à aucun moment tu n'as compter sur quelque chose pour te relever a long terme, pour durer. personne serait mentir. alors juste "quelque chose"

et maintenant, il y a seulement l'impression d'être incompréhensible. et le sentiment de devoir arreter les rêves. que cette sensation de perfect match est toujours. toujours. sans issue.

tu sais que par dessus tout, ce dont tu as besoin maintenant là tout de suite. c'est de légereté. mais de nouvelle légereté, fraiche et inconnue. qui donne des bulles dans le ventre et qui embrasse gentiment. est-ce que quelqu'un va enfin se lever et me dire "ce n'est pas pour toi". et j'arreterais juste de me prendre la tête.

c'est ça, je me prend la tête au lieu de savoir mettre les choses a leur place. "pas d'ma faute" j'ai besoin que quelque chose bouge. et voila : je ne supporte plus d'attendre.

10 février 2008

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