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Just tell me that you'll dance to the end
23 octobre 2007

(see these bones)

parfois, j'ai l'intérieur de la tête comme un grand brouillard, un grand mic mac qui s'étouffe, une espèce de mouroir a pensées, où elles viendraient s'affaler sur les banquettes sales, noyées dans les fumées jaunâtres des fumoirs à opium, elles se tordent dans la brume. genre, mais si tu sais. quand tu regardes sans voir. que tu pars, assez loin en fait. eh ben pire, elles réclament leur fatigue. et puis ça revient, comme quand tu ouvres les paupières trop vite. ça revient avec un sale arrière goût. un peu de je (te) déteste. et surtout. je ne peux pas. je ne peux pas. c'est trop. trop à supporter. ça se remet a tourbilloner, à toute vitesse. parfois elles se sentent a l'étroit. et je sens mon coeur cogner comme un malade quand je pose la main sur mon front. très fort, avec des perles de chagrin derrière les yeux. et puis ça passe. encore. je m'endors toujours. comme une petite fille. les mains serrées-glacées enroulées dans le tee shirt. ça passe. pour rire. peut être qu'on se taira. lentement avec la sensation de s'atrophier doucement. peut être pas. ce qui m'inquiète moi, c'est de ne plus en sortir, comme si j'avais une longue boucle à scénarios, qui se complaisent, bien ancrée dans le cerveau. parfois je lis des livres : je vais mieux. parfois je fais des maths : j'en ai besoin encore, je tombe dans les mots qui ne sortiront jamais de ma tête. ils y sont collés. parfois j'ai droit à un baiser qui sent son parfum, qui sent son putain de parfum de casse gueule. parfois je retrouve les expressions furtives de gens que j'aurais forcément du oublier. j'ai besoin d'avoir des manques ? des places de puzzles. ce n'est plus aussi drôle. cette fois il faut. tout ça pour quoi. pour dire quoi ? que ça claque sur les joues, que ça frôle, ça sourit, ça glisse, ça s'éloigne/revient, ça baisse les yeux, ça ne sais pas non plus, ça reste, mais surtout que quand tu reviens du clair obsur confiné du fumoir, tu sais que ça n'a aucun sens. avec résignation. tu sais que ça ne sers à rien. ça ne veux rien dire. et que ça plus tout le reste, ça finira par t'avoir. alors tu continues. je n'ai rien voulu dire. mais j'ai besoin de toi. (qui ?)

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